Alors que le néo-nazisme fait objet d’une montée fulgurante en Europe, cette manifestation interdite par les autorités de Savoie a pu avoir lieu quelques jours après l’interdiction d’un événement similaire dans les Vosges.
Des chants célébrant le IIIème Reich (régime Hitlérien) ont rythmé le festival improvisé installé près de Chambéry le samedi 25 février dernier. Les spectateurs du « rave-festival », cranes rasés, tatouages à la gloire du régime de Adolf Hitler et t-shirts « Nazi, just do it » vêtus, ont scandé des slogans tels que « La France aux Français », ou bien des acclamations haineuses envers les minorités.
L’accès à l’évènement était contrôlé par ses organisateurs à distance et devait être payé en liquide avant le début de celui-ci, et l’adresse était révélée tardivement pour éviter une fuite de celle-ci envers les autorités.
Les lieux de rendez-vous seront donnés quelques jours avant l’événement pour éviter toutes personnes non prévues.
François, organisateur de l’évènement néo-nazi de Chambéry
Alors que le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin avait demandé dans la même semaine l’interdiction d’un festival similaire dans les Vosges, cet autre projet est né dans les Alpes, qui n’a pas été interdit à temps par les autorités, prises au dépourvu. Le festival, une fois en cours, n’a pas été détecté par la police, et découvert le lendemain matin alors que celui-ci était déjà terminé.
La vigilance des autorités et des agents de police a été renforcée pour réprimer la programmation d’éventuelles futures manifestations de la sorte.